Les valeurs et les normes



Pour les Péruviens, la famille est une valeur au cœur de leur vie quotidienne. Selon Daniela, les membres des familles péruviennes sont extrêmement proches les uns des autres. Contrairement au Québec, la famille immédiate comprend d’ailleurs les oncles, les tantes, les cousins et les cousines, mais aussi les grands oncles et les grandes tantes. Daniela trouve d’ailleurs choquant que les gens ne connaissent pas bien ou pas du tout leur famille considérée ici comme « éloignée ».
L’entraide et la générosité sont d’autres valeurs qui caractérisent la culture et le comportement péruvien selon Daniela. D’ailleurs, elle remarque une différence flagrante avec la culture québécoise qu’elle qualifie d’individualiste en comparaison à celle péruvienne beaucoup plus altruiste. Elle dénote cependant que les Québécois acceptent mieux les différentes classes sociales que les Péruviens qui catégorisent chaque personne selon leur revenu et limitent les interactions avec les groupes qui leur sont inférieurs. La couleur de peau est un bon indicateur de la classe sociale pour les Péruviens : Aucune personne de couleur foncée ne peut faire partie d’une classe moyenne-haute ou haute.
Le système d’éducation péruvien accentue ces inégalités sociales. Les gens ayant de bons moyens financiers peuvent envoyer leurs enfants dans des écoles privées, mais un enfant des bidonvilles ne pourra jamais fréquenter ces établissements, exception faite de l’université publique. Cette dernière est par contre difficile d’accès étant donné le nombre de demandes. Ainsi, il est nécessaire d’avoir un excellent rendement scolaire pour y entrer et les jeunes issus de familles moins riches ont plus de difficulté à y parvenir vu leur éducation précédente moins complète. Une norme sociale en lien avec cette valeur d’éducation est également établie au sein de la culture péruvienne : les enfants issus de familles nanties se doivent d’aller à l’école afin de s’assurer un avenir prometteur. En effet, le parcours professionnel est d’une grande importance selon les Péruviens. C’est d’ailleurs dans cette optique que la famille de Daniela a immigré au Canada.
Il faut également noter que le système d’éducation péruvien, malgré une nette progression, demeure parmi les moins bons en Amérique latine en ce qui a trait à la qualité de l’éducation (UNESCO). C’est pourquoi les études universitaires à l’étranger sont également très prisées par les employeurs péruviens. L’obtention d’un emploi est importante pour tous les Péruviens, car le travail est une autre valeur fondamentale de la culture péruvienne. En effet, les travailleurs commencent généralement leur journée de travail à huit heures, comme il est coutume dans la culture québécoise, mais au contraire de celle-ci, il n’est pas rare qu’ils la terminent à 21 heures. 

 Bibliographie




Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada. « Pérou », [Enligne] http://www.acdi-cida.gc.ca/perou (Page consultée le 16 juin 2014). 



AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COMMERCE INTERNATIONAL Canada, « Information culturelle – Pérou », [En ligne] http://www.intercultures.ca/cil-cai/ci-ic-fra.asp?iso=pe#cn-7 (Page consultée le 16 juin 2014).

ÉCOLE D’ESPAGNOL AMAUTA. Cusco - Pérou. Pérou - Culture et société. [En ligne] http://www.amautaspanish.com/amautaspanish/french/peru/culture_society.asp (Page consultée le 16 juin).

 

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