Daniela est arrivée au
Québec il y a neuf ans, soit à l’âge de seize ans. Elle a emménagé dans la
ville de Québec avec ses parents et son petit frère. Leur arrivée ne s’est pas
faite du jour au lendemain : les parents de Daniela ont pris la décision
de venir vivre au Canada afin de permettre à leurs enfants de bénéficier des
avantages d’obtenir une éducation à l’étranger. Ils ont choisi d’habiter le
Québec puisque la mère de Daniela avait déjà quelques connaissances en
français. Ce projet familial a mis trois ans à se concrétiser. Daniela et sa
famille sont arrivées à Québec en tant que résident permanent au mois de mai
2005.
Premières
impressions
Ses premières
impressions du Québec n’ont pas été très positives. Sa famille et elle ont
énormément pleuré dans les premiers temps, pensant même à retourner dans leur
pays d’origine. Comparativement à Lima, la petitesse et la tranquillité de la
ville de Québec les ont surprises. Là-bas, tous les commerces sont ouverts très
tard et les gens défilent dans les rues à des heures tardives, ce qui en fait
une ville très active. Elle trouve qu’ici les gens ne profitent que de la fin
de semaine pour socialiser et s’amuser. Elle avoue cependant que la chaleur qui
sévit dans son pays d’origine à l’année longue y est pour beaucoup dans ce
dynamisme métropolitain.
Sa première impression
des Québécois n’a pas été meilleure. Daniela fut d’abord choquée par les styles
vestimentaires marginaux des Québécois. C’est après un certain temps seulement
qu’elle prit conscience que ces styles « étranges » reflétaient une valeur
québécoise importante: l’acceptation des différences. Les gens de différents
styles, de diverses classes sociales et d’ethnies distinctes interagissent
ensemble sans problème au Québec. Elle dit d’ailleurs que lorsqu’elle retourne
au Pérou, elle est contrariée par le fait que les gens catégorisent une
personne pour la définir.
L’adaptation
Après neuf ans au
Québec, Daniela a adopté le rythme de vie des Québécois qui est beaucoup plus
rapide que celui des Péruviens. Sa famille et elle soupent plus tôt qu’au Pérou
et ils bénéficient de plus de temps tous ensemble puisque les horaires de
travail de ses parents sont moins chargés. Les activités qu’ils pratiquent
n’ont par contre pas beaucoup différées que celles qu’ils faisaient au Pérou,
puisque Lima est une ville industrialisée comme le Québec.
La
communication
Puisqu’elle ne parlait
qu’espagnol et anglais, la communication dans toutes ses formes a causé à Daniela quelques
problèmes à son arrivée, spécialement l’accent québécois qu’elle n’avait jamais
entendu. L’emploi de mots vulgaires est également beaucoup plus fréquent au
Québec qu’au Pérou. Il était donc difficile pour Daniela de concevoir ce franc
parler et de bien comprendre le sens des expressions québécoises qui portent
souvent à confusion.
Conclusion
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