Les règles et rôles
sociaux péruviens se distinguent de ceux du Québec sur plusieurs aspects. Si
l’on débute avec le rôle et les droits des femmes de cette culture, des
différences liées au sexe sont encore monnaies courantes. Cette disparité se
présente entre autres par des iniquités au niveau du salaire malgré le fait que
les femmes soient autant présentes sur le marché du travail que les hommes.
Cependant, la situation est en évolution tant au niveau légal que politique. La
nouvelle constitution péruvienne de 1979 a marqué des avancements pour le droit
des femmes. En effet, elle a permis aux femmes ayant le statut de conjointe de
fait d’obtenir les mêmes droits que ceux accordés aux femmes mariées. Elle leur
a également accordé le droit de vote. Plusieurs autres mesures ont été prises
depuis dans l’optique d’amener l’égalité des sexes. Entre autres, des
modifications au code civil ont été faites pour que la femme puisse représenter
la famille tout autant que l’homme. Dans une visée de permettre l’émancipation
féminine, le gouvernement a aussi instauré plusieurs programmes sociaux.
Une autre différence
avec la culture québécoise se situe au niveau des relations entre les hommes et
les femmes. En effet, certaines coutumes n’étant plus observées fréquemment
chez nous sont toujours d’actualité au Pérou. Par exemple, si un homme et une
femme font une sortie ensemble, il sera d’usage que l’homme paye les
différentes dépenses pour l’ensemble du couple. De plus, au sein d’un ménage,
ce sont les hommes qui doivent réaliser les tâches étant considérées comme plus
exigeantes physiquement. La culture teinte donc la dynamique entre les sexes
par le biais de certains gestes quotidiens.
Les valeurs
péruviennes influencent aussi la place occupée par les personnes âgées dans la
société. Les Péruviens vouent un profond respect aux personnes âgées
puisqu’ils considèrent qu’elles représentent le savoir et la sagesse en raison
de leur vécu. Contrairement au Québec, les résidences pour personnes âgées
n’existent pas au Pérou. Ainsi, il n’est pas rare que des parents s’installent
de façon permanente chez leurs enfants lorsqu’ils atteignent un certain âge.
C’est généralement chez les filles qu’ils décideront d’aller, car bien que les
femmes ne soient pas résignées aux travaux domestiques et qu’elles aient
souvent un travail à l’extérieur, ce sont elles qui font la cuisine et qui
veillent aux bons soins de leur famille. En outre, les jeunes péruviens
quittent généralement le nid familial
lorsqu’ils se marient. De ce mélange hétéroclite d’âges cohabitant sous
un même toit, nait une belle entraide entre les différentes générations. Cette
hiérarchisation amène aussi certaines règles de bienséance devant être
respectées en présence d’aînés. Par exemple, les garçons sont habitués depuis
leur tout jeune âge à se lever pour laisser s’asseoir les personnes plus âgées
qu’eux, peu importe la situation.
Bibliographie
Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada. « Pérou »,
[Enligne] http://www.acdi-cida.gc.ca/perou
(Page consultée le 16 juin 2014).
Langis, C.
(2006). Le commerce équitable : équitable
pour les femmes? Une étude de cas dans les Andes péruviennes (Maître ès
arts, Université Laval, Québec). [En ligne] http://www.theses.ulaval.ca/2006/24272/ (Page
consultée le 16 juin 2014)
MICHELIN VOYAGE. « Les Péruviens », [En ligne] http://voyage.michelin.fr/web/destination/Perou/histoire-culture/Les_Peruviens (Page
consultée le 16 juin 2014)
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